DANSE : Le Sacre
Le Sacre
DANSE
VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2024 – 20H30 – ERMITAGE-COMPOSTELLE
Durée : 1h
Tarif: Cat. A
1ère partie : « Celestial Music » de Henry Purcell enregistrement par les Arts Florissants.
Crédits :
Blanca Li Mise en scène et chorégraphie assistée de Déborah Torres Garguilo et Glyslein Lefever
Blanca Li Scénographie assistée de Nina Coulais
Pascal Laajili Lumières assisté de Jean-Luc Passarelli et Boris Pijetlovic
Laurent Mercier Costumes assisté de Ghjulia Giusti Muselli
Jérémie Oler, Direction technique
Une production Calentito – Compagnie Blanca Li
Danseurs : Alizee Duvernois, Cameron Fructuoso, Mélissa Cosseta, Julien Marie-Anne
2ème partie: « Le Sacre du Printemps ».
Musique d’Igor Stravinsky dirigé par David Grimal de l’Orchestre Les Dissonances.
Blanca Li Mise en scène et chorégraphie Assistée de Rafael Linares Torres
Laurent Mercier Costumes assisté de Ghjulia Giusti Muselli
Corentin Thomasset Lumière
Jérémie Oler, Direction technique
Danseurs : Cameron Fructuoso, Mélissa Cosseta, Julien Marie-Anne, Coralie Murgia, Emma Guillet, Lilas Bordron
Le Sacre du printemps de Stravinski est une partition phare de la modernité, une œuvre clé dans son retentissement artistique, que ce soit chez les musiciens ou chez les chorégraphes. 111 ans après sa création mémorable, Blanca Li en a proposé une nouvelle relecture en avril 2024.
Exceptionnellement pour le festival Cadences, elle adaptera cette chorégraphie avec 6 des 18 danseurs initiaux.
La création initiale du Sacre du Printemps, au Théâtre des Champs- Élysées en 1913, est un mémorable scandale : applaudissements, hurlements et sifflets du public couvrent presque l’immense orchestre convoqué par Stravinski ; le chef Pierre Monteux tente de garder la cadence, tandis que depuis les coulisses, debout sur une chaise, Vaslav Nijinski, le chorégraphe, hurle les comptes à ses danseurs déboussolés. La chorégraphie a ensuite été perdue, mais de nombreux chorégraphes se sont emparés du mythe pour y apporter leur interprétation sensible (Léonide Massine dès 1920, mais aussi Maurice Béjart en 1959 ou encore Pina Bausch en 1975, notamment).
Dans cette création, Blanca Li s’inscrit dans une longue tradition des chorégraphes ayant proposé leur version de l’œuvre. Blanca Li y insuffle la capacité à marier les styles et les univers qui font sa signature. Danseuse et chorégraphe, mais aussi parfois chanteuse ou cinéaste, l’artiste andalouse ignore les frontières entre les styles et touche aussi bien au flamenco qu’au hip-hop ou à la danse contemporaine.
Elle dessine ici une chorégraphie qui s’inspire des danses traditionnelles et populaires, combinant solos, petits groupes et passages à l’unisson où les corps se synchronisent pour ne former plus qu’un. Dans l’esprit originel du Sacre, la danse y débouche sur une transe collective, portée par les rythmes hypnotiques et les mouvements répétitifs.